Fermes de Figeac et la Maison des Arts Georges et Claude Pompidou de Cajarc ont entamé une collaboration inédite en 2022, née d’une volonté commune de valoriser la modernité culturelle du monde agricole et de porter l’art hors des murs à la rencontre du territoire. Ce projet de résidence artistique en milieu agricole a pour ambition de connecter le monde agricole et le monde artistique, de créer de nouveaux liens à travers le regard de l’artiste, mais aussi de montrer à voir les usages des paysages de notre territoire à l’heure des transitions écologiques.

Nicolas Tubéry, artiste vidéaste et sculpteur, a été choisi par les adhérents agriculteurs membres de la Commission Liens & Territoire de Fermes de Figeac il y a quelques mois pour vivre cette résidence originale. Originaire de l’Aude, près de Castelnaudary, il est fils d’agriculteur et a débuté ses études artistiques à Tarbes, puis à Paris. Sa pratique est fortement influencée par une intention cinématographique. La définition des images du réel est au centre de sa démarche et peut se décliner sous plusieurs formes.

« Depuis quelques années mon travail consiste à porter un regard sur le milieu rural et agricole. Je suis allé dans plusieurs régions de France à la rencontre d’agricultrices et agriculteurs mais c’est la première fois pour moi que la résidence à laquelle je postule est en partie organisée par une coopérative agricole.

J’ai eu l’occasion d’être hébergé sur trois fermes tout au long des trois mois. Le moins que l’on puisse dire est que l’accueil a été très amical, chaleureux. J’ai ressenti de la curiosité et de l’engouement car au fond cela semblait original. Je me suis senti vite à l’aise. Même si mes recherches n’étaient pas cantonnées à ces exploitations, j’ai pu passer beaucoup de temps avec eux et échanger lors de leurs activités quotidiennes.  J’ai pas mal filmé ce qu’ils faisaient, leurs gestes étaient au centre de mon attention. Mais les échanges que l’on a pu avoir hors caméra étaient tout aussi enrichissants et importants pour moi.

J’ai pu rapidement visiter des exploitations très différentes et commencer à mesurer les nuances qui définissent le paysage rural du Ségala.  Évidemment les élevages ont une place primordiale au sein de ce tableau. Si chaque ferme a sa propre façon de procéder, le travail collectif m’est aussi apparu très important. Des liens et des réseaux sont omniprésents et se concrétisent via des formes collaboratives, comme des CUMA par exemple. Si les outils sont parfois les mêmes, chaque agriculteur adapte son activité à son territoire, à ses intuitions, ses envies et ses réalités économiques. »

Nicolas Tubéry, artiste vidéaste et sculpteur

Accueilli successivement chez Régine et Francis Roussilhe à Lacapelle-Marival, Laëtitia et Nicolas Reilhac à Anglars, Nathalie et Claude Vergne à Calviac et après trois mois en immersion sur le territoire l’an passé, il restitue son œuvre dans le cadre de l’exposition Sous le Ciel, accompagné par Raymond Depardon, photographe et  réalisateur. Un dialogue inédit d’artistes que deux générations séparent, liés par une même attention au monde paysan. Le vernissage de cette exposition aura lieu vendredi 10 mars 2023 à la Maison des Arts Georges et Claude Pompidou de Cajarc. Une exposition itinérante sur le territoire suivra pendant la période de cette expo entre le 11 mars et le 21 mai 2023

Plus d’infos: Liza Mesmeur / 06.70.88.34.10 / liza.mesmeur@fermesdefigeac.coop

Un projet soutenu par :

Depuis le début de l’année, les équipes Fermes de Figeac sont allées à la rencontre des adhérents sur l’ensemble de nos secteurs du Nord du Lot. L’occasion de faire avec eux le bilan 2022 des activités de la coopérative, du contexte social et économique inédit qui nous touche et d’envisager ensemble les projets 2023 nourris par la stratégie choisie avec le Conseil d’Administration pour continuer à accompagner durablement nos adhérents dans leur diversité : être producteurs du vivant.

Quatre réunions ont été organisées à Bagnac-sur-Célé, Lacapelle-Marival, Gorses et Sousceyrac-en-Quercy par les administrateurs de secteurs et l’équipe des techniciens. Envolée des cours des matières premières, retour de l’inflation, explosion des énergies fossiles… autant de sujets d’inquiétudes partagés par toutes et tous ont été abordés à chaque rencontre. Pour autant, notre coopérative est robuste : notre accompagnement agricole, la proximité de notre offre alimentaire locale, le développement de l’activité photovoltaïque, notre déploiement autour de la ressource bois sont notamment des atouts précieux.

Aujourd’hui sur notre secteur du Nord du Lot, un technicien accompagne environ 100 adhérents alors que la moyenne nationale se situe plutôt entre 300 et 400 adhérents. Notre densité technique est essentielle pour continuer à bien les accompagner ! Notre service Développement Agricole s’organise pour répondre à l’accélération des mutations agricoles. Le choix de la proximité et l’alimentation locale dans nos magasins fait ses preuves: un magasin franchisé Gamm Vert, c’est 30% d’alimentaire et 70% de végétal, brico… A Fermes de Figeac, nous avons inversé la tendance. Cela nous permet aujourd’hui d’être en progression de 3% dans nos magasins alors que la tendance nationale est plutôt autour des -10% à -15%. Autre choix gagnant, le photovoltaïque. Il y a deux ans nous installions 2 MWc par an. Cette année ce sera 5MWc, et 8MWc sont en portefeuille.

Ces réunions de secteur ont également été l’occasion de dire à nos adhérents que nous renforçons nos moyens dans notre métier d’origine pour garder un service d’approvisionnement agricole de proximité efficace et un accompagnement de terrain dense. Nous structurons davantage notre recherche développement en lien avec les attentes et les projets de nos adhérents, en associant de nombreux partenaires techniques et scientifiques. L’objectif est d’être un territoire agricole actif et innovant porteur d’initiatives et d’expérimentations concrètes. Pour mieux les faire connaître, nous capitalisons nos recherches collectives dans un Cahier des Transitions Agricoles annuel autour de 4 axes:

• Développer de nouvelles pratiques,
• Identifier les nouvelles formes de rémunération,
• Créer du lien,
• Construire les organisations de terrain.

L’équipe du Service Développement Agricole  :

• Frédéric FIGEAC : 06 89 45 30 00 => secteurs Bagnac et Figeac
• Nadine LAMBRET : 06 80 34 16 38 =>secteurs Bagnac et Figeac
• Charlotte BROUSSE : 06 78 95 11 64 => secteur Lacapelle-Marival
• Floriane Fages : 06 47 81 60 67 => secteur Lacapelle-Marival
• Jean-Louis CASSAGNE : 06 34 10 39 16 => secteur Latronquière
• Henri CLAMAGIRAND : 06 74 78 78 67 => secteur Sousceyrac-en-Quercy

Vendredi 16 décembre 2022, notre coopérative a signé l’acquisition de l’entreprise artisanale France Noyer à Assier. Nous affirmons ainsi notre stratégie de développement basée sur la diversification de nos activités autour des ressources du territoire, la création de valeurs ajoutées locales et la recherche de coopérations nouvelles. En renforçant notre activité bois avec une nouvelle corde à notre arc, Fermes de Figeac souhaite maintenir un savoir-faire unique sur son territoire, la création de valeurs localement et développer des synergies avec nos activités existantes.

Maintenir un savoir-faire unique sur le territoire

France Noyer est le premier producteur français de grumes et de plots en noyer. Reconnue Entreprise du Patrimoine Vivant – EPV – par l’État en 2022, elle compte huit salariés dont les compétences vont de l’achat de noyers sur pieds et de grumes d’exception, au traitement des bois d’exception, leur exploitation et leur transformation sur le site d’Assier : sciage, étuvage, écorçage et séchage. L’entreprise assiéroise est aujourd’hui le dernier savoir-faire français en matière de tranchage. Ses produits finis à destination des ébénistes, menuisiers ou agenceurs français, européens et mondiaux servent à faire du placage pour l’agencement mobilier, l’habitacle des voitures ou encore le design intérieur de bateaux.

Directrice de France Noyer depuis 1998, Agnès Aubertin est très attachée au territoire et au maintien du tissu économique et social qui le fait vivre. Elle a su faire des choix stratégiques pour l’entreprise : « En 2018, nous avons fait le choix de la spécialisation dans l’achat et la transformation de noyer. Cette décision nous a permis de devenir un interlocuteur incontournable sur ce marché, en France et à l’étranger. Nous continuons évidemment à faire du noyer et à transformer du bois que nous achetons sur le territoire français. Nous souhaitons nous diversifier vers de nouvelles essences comme le douglas, le mélèze, l’acacia, le chêne, le hêtre. »

Développer des synergies

Fermes de Figeac développe son activité bois depuis plusieurs années autour de synergies territoriales. Avec l’activité de transformation du bois, la scierie Lafargue à Aynac valorise une ressource du Lot et des départements limitrophes, permettant ainsi aux artisans du secteur d’avoir un lieu d’approvisionnement et de conseil de proximité. Les connexes de la scierie alimentent en partie la SCIC Bois Énergie Lot en plaquettes bois pour les chaudières bois collectives sur le territoire. Cette activité de transformation du bois est un moyen de créer des valeurs ajoutées localement et de relocaliser une production à faible impact carbone.

L’équipe de la scierie Lafargue a accompagné le déploiement de l’activité bois à travers une démarche qualité et en partenariat avec les acteurs de la filière bois local. Avec l’équipe de France Noyer, les synergies s’amplifient. Les deux outils industriels complémentaires vont pouvoir mutualiser leurs moyens techniques, logistiques et humains en s’appuyant sur les fonctions supports de la coopérative Fermes de Figeac et en renforçant la complémentarité des équipes.

Guillaume DHÉRISSARD, Directeur de la coopérative Fermes de Figeac, voit dans cette nouvelle coopération des horizons de développement : « Le secteur du bois devient un pilier de Fermes de Figeac. Ce projet avec France Noyer s’inscrit pleinement dans notre vision stratégique. C’est une entreprise historique, rentable économiquement et qui offre des perspectives nouvelles de développement. Avec son équipe, nous partageons les mêmes valeurs et souhaitons renforcer nos complémentarités dans l’activité bois. »

C’est en présentiel que s’est tenue notre Assemblée Générale 2022 mardi 12 décembre 2022 au Lycée Agricole La Vinadie à Figeac. Un rendez-vous annuel auquel adhérents, administrateurs, salariés et partenaires ont répondu présents après deux années d’AG en visio. L’occasion de faire le bilan de l’exercice 2021-2022 et de présenter nos perspectives pour 2023.

L’agriculture territoriale est au coeur de notre avenir. Les solutions d’hier ne sont pas celles d’aujourd’hui. Continuons à coopérer à dessein. La diversification et l’ancrage territorial seront notre levier de développement.

Pierre Lafragette, agriculteur à Viazac et Président de la coopérative Fermes de Figeac

Être producteurs du vivant, c’est la stratégie choisie avec le Conseil d’Administration pour continuer à accompagner durablement nos adhérents.

L’année 2022 nous aura toutes et et tous heurtée économiquement et socialement par ses crises. Celle de l’Ukraine a eu un impact direct sur nos adhérents, le monde agricole et sur notre métier premier : l’approvisionnement agricole. Une politique d’achat régulière nous a permis de tamponner l’augmentation du coût des matières premières. La mise en place de quotas sur les engrais nous a également permis de limiter l’impact des marchés. L’équipe des 6 conseillers agricoles s’organise pour répondre à l’accélération des mutations agricoles. Le nouveau service conseil et innovations agricoles accompagne les adhérents au quotidien : 80 d’entre eux sont aujourd’hui engagés dans un projet de développement agricole avec notre coopérative, que ce soit dans la recherche de nouvelles formes de rémunérations ou de nouvelles pratiques culturales ou d’élevage, dans le programme FET – Fermes En Transitions.

Des avancées sociétales et environnementales au cœur des projets de méthanisation

Depuis 2015, Fermes de Figeac accompagne 33 exploitations dans la réalisation de leurs 4 unités de méthanisation agricole en petits collectifs. 90 actifs agricoles sont engagés dans ces projets et 10 emplois locaux ont été créé. Au-delà de la production d’énergie – l’équivalent d’une production d’électricité pour 19 000 hors chauffage – ces projets qui traitent en moyenne 80 000 tonnes d’effluents par an permettent des avancées environnementales et sociales importantes:

• Une station d’épuration qui permet la destruction des pathogènes à plus de 99% et des graines de mauvaises herbes,
• Une production d’électricité renouvelable 7j/7 et 24h/24,
• La production d’un fertilisant naturel de grande qualité, local et désodorisé,
• Véritable levier de transition des exploitations agricoles vers l’agroécologie, elle permet la réduction des usages d’engrais de synthèse et de produits phytosanitaires, l’amélioration qualité de l’eau et de l’air, l’amélioration bilan carbone et la réduction des gaz à effet de serre,
• Une dynamisation des collectifs agricoles et maintien d’exploitations agricoles de taille familiale

Faire des agriculteurs des acteurs de l’ENR

Avec un chiffre d’affaire en hausse de 27%, le service photovoltaïque a connu une forte croissance sur l’exercice 2021-2022: plus de 3MWc ont été mis en service et l’équipe supervise chaque jour 700 centrales photovoltaïques. Sur une marché de l’autoconsommation en plein essor, résidentiel comme industriel, l’équipe de 22 salariés se structure et se forme pour monter en compétences, notamment sur la partie maintenance, afin de maîtriser l’intégralité des étapes dans l’accompagnement des projets. De nouveaux outils de pilotage et d’expertise viennent renforcer leur déploiement pour améliorer la sécurité et la qualité des chantiers. L’équipe a déménagé en décembre 2022 dans ses nouveaux locaux au cœur de Lacapelle-Marival, en lieu et place de l’ancien dépôt de la coopérative.

Un pôle bois en plein essor

Le bois, très présent sur notre territoire, est une ressource d’avenir, tant pour la construction que pour l’énergie. Cette activité bois partagée entre Fermes de Figeac, la scierie Lafargue, la SCIC BEL, la CUMA Lot Environnement et France Noyer renforce la stratégie de la coopérative dans la création de valeurs ajoutées locales. La scierie Lafargue représente 9 emplois locaux et 1 000 K€ de bois vendus sur l’exercice 2021-2022. En collaboration avec la SCIC BEL, la création d’un écosystème d’avenir, local et vertueux, se poursuit avec 19 acteurs territoriaux engagés: 6 chaudières bois de 100 kW sont dores et déjà en fonctionnement. Avec l’acquisition de l’entreprise France Noyer à Assier, Fermes de Figeac souhaite valoriser un savoir-faire unique en France et mutualiser les compétences entre les deux scieries.

Quelle viande bovine demain dans nos assiettes?

Malgré un léger repli, notre activité distribution (5 magasins de proximité franchisés Gamm Vert) reste résiliente face à l’inflation des prix, une pression concurrentielle accrue et des consommateurs préoccupés par leur pouvoir d’achat. Nous continuons à renforcer notre proximité pour garantir un maillage territorial de nos offres et services et une alimentation territoriale qui ai du sens. Les produits régionaux et les Boucheries des Éleveurs représentent près de 60% du CA des magasins, dont la moitié est portée par nos 3 boucheries à Figeac, Lacapelle-Marival et Sousceyrac-en-Quercy. La question de la consommation de viande est au coeur des perspectives de travail de notre activité distribution, avec l’accompagnement dédié d’un groupe d’adhérents et de salariés de la coopérative de tous horizons. A noter le début des travaux d’un nouveau magasin à Bagnac-sur-célé en 2023.

Quelle agriculture en 2040?

Invité d’honneur de notre Assemblée Générale, Jean-Marie Séronie, agroéconomiste et auteur du livre « 2041, l’odyssée paysanne pour la santé de l’Homme et de la planète » a partagé son regard sur les enjeux du monde agricole et son rôle stratégique dans le monde de demain.

Le monde agricole est confronté aux défis démographiques et climatiques. La population européenne baisse, sa consommation aussi, notamment de viande. Les climats évoluent et nous ne produirons plus la même chose demain à Toulouse ou à Caen. Nous évoluons vers une agriculture moins chimique, qui utilise des processus plus naturels, comme la dynamique des sols et le maillage des parcelles. Le territoire peut être un espace où l’on invente de nouvelles solutions et les agriculteurs seront davantage en adéquation avec leurs milieux de proximité. Dans cette grande révolution territoriale de l’agriculture, les exploitations seront de plus en plus diversifiées, ouvertes sur l’extérieur, employeuses et les compétences seront mutualisées. Les coopératives sont l’un des mieux où l’intelligence collective peut s’exercer.

Jean-Marie Séronie, agroéconomiste

En 2023, avec sa première boucherie à Figeac, cela fera 20 ans que notre coopérative s’est engagée dans la valorisation et la promotion de la viande de ses éleveurs auprès des consommateurs de notre territoire. 20 ans d’une belle aventure où nos trois boucheries participent à porter la dynamique de développement de circuit alimentaire de proximité.
Face aux bouleversements actuels, crise sanitaire, crise écologique et énergétique, inflation, nouveaux arrivants dans nos campagnes, des mutations profondes sont à l’œuvre. Certaines habitudes de consommation alimentaires sont notamment remises en question, parmi lesquelles celle de la viande et tout particulièrement la viande bovine.

La diminution de consommation de viande bovine est une tendance forte depuis le début des années 2000. La société interroge les éleveurs, les filières et les distributeurs sur plusieurs aspects : le bien-être animal, l’alimentation des troupeaux, leur consommation en eau, les pratiques des agriculteurs, les impacts environnementaux des élevages bovins, le lien au sol, les conditions de travail des personnels d’abattoirs, l’impact sur la santé de la consommation de viande…

Comment alors la recherche de nouvelles solutions territoriales et interterritoriales entre exploitations et entre le monde agricole et ses parties prenantes peut-elle s’organiser pour continuer à valoriser la viande de nos éleveurs demain?

Un groupe de travail dédié

En tant que coopérative sur un territoire d’élevage majoritairement composé d’éleveurs allaitants, il apparaît nécessaire de questionner notre vision en la matière. En interne tout d’abord, en créant un groupe de travail transversal pour réinterroger nos communs et nos projections.
En externe également, par des visites apprenantes autour de la question de la production et de la consommation de viande de demain. Ainsi, un groupe de travail baptisé « cellule viande » se retrouve régulièrement depuis le printemps 2022 pour explorer ces questions.
Ce groupe est composé d’une douzaine de personnes, salariés et éleveurs de la coopérative. Il regroupe des bouchers, des responsables de nos magasins, du personnel administratif dédié à la distribution alimentaire, un technicien agricole et des administrateurs, éleveur allaitant et producteur fermier.

Cette réflexion collective autour de la viande, c’est un véritable enjeu. Si on est pas à la recherche de solutions aujourd’hui, on aura peu ou plus d’élevage demain dans le Ségala. Il faut redonner aux éleveurs l’envie de préserver la valeur ajoutée sur notre territoire, de la naissance de leurs bêtes à la commercialisation de leur viande. Et dans ce groupe, chacun et chacune dans nos différents métiers, on défend tous et toutes un territoire en fait.

Frédéric Figeac, Conseiller agricole sur le secteur Bagnac-Figeac et membre du groupe

Il faut oser, on s’en est rendu compte lors de nos visites. Tout est possible si collectivement on s’en donne les moyens. Tous les acteurs de la filière viande sont concernés par ces bouleversements. De l’amont à l’aval, chacun s’interroge sur l’avenir de nos élevages. Aller voir ce qui se crée au-delà de notre territoire pour réinterroger notre vision commune de ce que nous voulons demain en matière d’élevage, c’est très fédérateur et ça nous permettra de prendre les bonnes décisions ensemble.

Thierry Arnal, agriculteur au Trioulou

Un accompagnement dédié

Le groupe est accompagné par une facilitatrice en intelligence collective, qui anime des ateliers pour fédérer et amener les membres à requestionner le positionnement de Fermes de Figeac sur son rôle et ses ambitions en matière de production et distribution alimentaire carnée.

Forte des valeurs qui l’anime depuis près de 40 ans, Fermes de Figeac souhaite ainsi continuer à développer une stratégie de création de valeur basée sur son ancrage local tout en restant fidèle à sa vision de développer des agricultures gestionnaires du vivant au service de tous.

C’est dans cet état d’esprit que le groupe « cellule viande » est parti trois jours en octobre sur les départements de l’Yonne, de la Côte d’Or et de la Saône-et-Loire, pays de la vache Charolaise pour rencontrer des acteurs de filières viandes et les interroger sur leurs liens aux éleveurs et aux consommateurs.
Le groupe a notamment découvert avec une nouvelle filière de « viande éthique » qui souhaite mieux veiller au respect des animaux, des éleveurs et des consommateurs.

Contacts:

Stéphane Gérard : 06.81.49.41.40 / stephane.gerard@fermesdefigeac.coop

Nadine Lambret : 06.80.34.16.38 / nadine.lambret@fermesdefigeac.coop